Guide de survie d'une fin d'hiver à Paris
Le soleil est demandé à l'accueil, par ses beaux-parents, les parisiens.
La solution pour survivre à l’hiver qui n’en finit plus à Paris ? Partir. Merci d’avoir lu cette newsletter !
Conclure avec cette solution est à moitié une blague. Car pour être honnête, une fois qu’on a traversé novembre et décembre à Paris, c’est difficile de se dire qu’au mieux, on en a encore jusqu’à avril à se faire narguer par la grisaille, et au pire jusqu’à fin juin.
Ce matin, je me suis réveillée (avant que mon réveil ne sonne), je me suis levée, et quand je me suis penchée pour ramasser mes chaussettes, je me suis cognée l’os de la pommette droite, directement sur le tabouret qui était entre moi et lesdites chaussettes.
Et je sais pas pourquoi, la journée semblait automatiquement gâchée. Peut-être un peu excessif ? Eh bien non, car c’est l’hiver à Paris, et la moindre contrariété peut me faire vriller.
Pourquoi pas tout larguer et se barrer au Mexique tout l’hiver ? Parce qu’il n’y a que 5 semaines de congés payés dans une année et qu’un billet d’avion coûte aussi cher qu’une pâtisserie de Cédric Grolet ? Ah bah oui, c’est une bonne raison.
Bon, alors on raye partir au soleil de la liste des solutions. Quoi d’autre…
Vous êtes zen, vos paupières sont lourdes
Je crois que mon rêve, serait d’arriver à un état de zénitude qui ne serait jamais affecté par le temps qu’il fait dehors, ou par les objets qui se mettent entre moi et mes chaussettes. J’aimerais avoir la motivation de me réveiller avec un sourire immense, comme un personnage d’une mauvaise comédie musicale, qui préparerait son café en faisant des pirouettes dans sa cuisine, malgré le thermomètre affichant -2 à la fenêtre. Ça marche vraiment les thermomètres à la fenêtre, d’ailleurs ?
Pour moi, les personnes capables de passer une merveilleuse journée malgré le temps de merde parisien, sont les mêmes qui marchent sous la pluie, sans casquette, ni parapluie, ni capuche, et qui semblent totalement à l’aise. Y’a des gouttes d’eau qui coulent de tes sourcils, et toi, tu marches tranquille sans même te soucier de tes cheveux qui frisent. Fascinant.
Personnellement, j’ai toujours été plus heureuse les jours ensoleillés. Y’a rien à faire, c’est ça qui m’anime, je pourrais presque chanter aux fenêtres comme dans un Disney, tellement ça m’enchante.
J’ai beaucoup entendu dire, par des gens vivant toute l’année au soleil, que ne pas voir le passage des saisons leur manquait. Ça me parait absurde. Vous ne manquez rien, il pleut, puis des feuilles tombent des arbres, ensuite il pleut, il neige un jour, mais ça tient pas, et il pleut à nouveau.
Je suis en train de réaliser que je vous fais une newsletter full conversation de petite vieille, qui parle que de la météo. Mais avec tout ça, on n’a toujours pas trouvé de solutions pour passer une fin d’hiver agréable dans la capitale. Le titre de cette news est mensonger.
Bon, comme ça, sans réfléchir, voici une liste de choses qui peuvent aider à tenir le coup :
Aller à Montmartre, plus précisément au parc à chiens de Montmartre, car les doggos rendent toujours heureux ;
Scroller sur Vinted dans le métro, et mettre en favori 70 ensembles Lulu Lemon ;
Boire des Spritz trop dilués avec vos potes, en vous demandant si c’est ça être adulte ;
Regarder des vidéos de DIY que vous n’essayerez jamais de reproduire ;
Manger des raviolis grillés au céleri ;
Manger des pâtisseries Yann Couvreur ;
Manger ;
Si tu as des tips qui marchent à 300 % pour survivre à la fin de l’hiver, répond à ce mail pour me les partager. Comme tu le vois à ma liste, j’en ai bien besoin !
J'adore tes newsletters, trop rafraîchissantes !